Les objectifs de ce groupe de travail sont d’étudier l’évolution de l’accidentologie et de concevoir des outils et éléments de sensibilisation pour la campagne de prévention nationale sur les risques d’accident en VTT en montagne. Celle-ci permet aux acteurs du tourisme et des territoires de disposer facilement d’outils et d’élément à diffuser auprès des pratiquants.
Le groupe de travail est composé de différents acteurs du VTT en Montagne comme le syndicat national des patrouilleurs VTT, Domaine Skiable de France, les professionnels du secours en montagne (PGHM, Pompiers, médecins de montagne), la Fédération Française de Cyclisme ou encore les Moniteurs Cyclistes Français…
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Quelques chiffres sur l’accidentologie
Par rapport à 2017, on note une baisse du nombre d’interventions en 2018 . Même si pour le moment celle-ci est difficile à expliquer, il semble clair que l’on ait atteint « le sommet de la parabole » après des années d’augmentation, liées probablement au développement de la pratique. Il faut aussi voir que l’âge moyen du pratiquant a évolué au fur et à mesure des années. Comme en ski, l’apport de nouveaux pratiquants jeunes est peu important.
Et le VTTAE ?
Les chiffres sont très faibles pour le moment, donc difficiles à interpréter. Attention donc aux idées reçues sur une accidentologie élevée en VTTAE, même si l’on sait déjà que la pratique va connaitre encore une croissance forte dans les prochaines années. Les rares interventions en VTTAE concernent des personnes de plus de 40 ans. Une vidéo de sensibilisation est d’ailleurs en préparation…
Des pistes ou modules particulièrement accidentogènes
Comme l’année dernière, le groupe de travail alerte sur l’existence de « points noirs » de l’accidentologie sur les bike park : certaines pistes ou même modules concentrent une majeure partie des accidents. Il convient quand même de vérifier si ces résultats ne sont tout simplement pas proportionnel à la fréquentation des pistes. Par exemple en Isère on note jusqu’à 56 % des accidents ont lieu sur les mêmes pistes. Les experts du groupe de travail alertent pour la 2ème année consécutive sur l’existence de points particulièrement accidentogènes. Les communes concernées peuvent se faire aider par des experts pour vérifier si la norme est respectée, si la signalétique est en adéquation avec le niveau technique de la piste ou du module.
Le département de l’Isère va devenir un territoire test sur ce sujet.
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